mercredi 21 janvier 2015

"Seuls Demeurent", recueil fureur et mystère, René Char, extraits III / V / VII / XXXIX / XLVIII

Dans l'introduction :
- René Char est un poète du 20e siècle.
- "Seuls Demeurent" appartient à la section "Partage Formel" du recueil fureur et mystère.
- les extraits parlent du travail poétique et du rôle du poète dans le monde.
- poèmes en prose



Le poète est le thème principal :
- Anaphore " Le poète", dans les extraits.

Le rôle du poète :
- diriger le monde : "Le poète comme l'araignée", extrait XXXIX, il tire les ficelles du monde et le dirige.
- apporter la connaissance : "Les lignes de la connaissances dans lesquelles il couche le corps subtil du poème" ( extrait VII). Il écrit des messages aux hommes à travers ses poèmes.
- être un intermédiaire divin : "Au seuil de la pesanteur" / "construit sa route dans le ciel" (extrait XXXIX). Le poète se situe entre le ciel et la terre, entre les hommes et Dieu. Il a un rôle d'intermédiaire divin qui doit d'ailleurs "tenir la balance égale" (VII), c'est à dire veiller à l'équilibre du monde.

Les pouvoirs du poète :
Le poète est un magicien dans le  monde des mortels, "magicien de l'insécurité" ( extrait V). Il est capable de chose impossible comme exister sans être né, "empereur prénatal" ( extrait III) ou encore transformer "la défaite en victoire" et la "victoire en défaite" ( double chiasme extrait III). De plus, à partir de rien, il peut créer ce qu'il veut, " Il sait tirer parti de l'éternité d'une olive" ( extrait XLVIII, comparaison).


Le poète, un être invisible :
Le poète apparaît et disparaît à volonté: "caché" / "apparaît" / "rayons" / "visible" ( champ lexical extrait XXXIX).
Le poète est un être vulnérable lorsqu'il se montre, il a donc développé la capacité de disparaître pour se protéger, "mortellement visible" ( extrait XXXIX).


Le travail poétique :
- Le travail poétique est l'outil du poète pour apprendre aux hommes, "les lignes de la connaissance dans lesquels il couche le corps subtil du poème" ( extrait VII)
- Le travail poétique est incessant, jamais terminé et pourtant si léger et simple "cendres toujours inachevées" ( extrait V, métaphore). Il en est cependant impérissable, "l'éternité d'une olive" ( extrait XLVIII).


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