CAMILLE
Y croyez−vous, vous qui parlez ? Vous voilà courbé près de moi avec des
genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n'en savez
plus le nom. Vous avez pleuré des larmes de joie et des larmes de
désespoir ; mais vous saviez que l'eau des sources est plus constante que
vos larmes, et qu'elle serait toujours là pour laver vos paupières gonflées. Vous faites votre métier de jeune homme, et vous souriez quand on vous
parle de femmes désolées ; vous ne croyez pas qu'on puisse mourir
d'amour, vous qui vivez et qui avez aimé. Qu'est−ce donc que le monde ?
Il me semble que vous devez cordialement mépriser les femmes qui vous
prennent tel que vous êtes, et qui chassent leur dernier amant pour vous
attirer dans leurs bras avec les baisers d'une autre sur les lèvres. Je vous
demandais tout à l'heure si vous aviez aimé ; vous m'avez répondu comme
un voyageur à qui l'on demanderait s'il a été en Italie ou en Allemagne, et
qui dirait : Oui, j'y ai été ; puis qui penserait à aller en Suisse, ou dans le
premier pays venu. Est−ce donc une monnaie que votre amour, pour qu'il
puisse passer ainsi de mains en mains jusqu'à la mort ? Non, ce n'est pas
même une monnaie ; car la plus mince pièce d'or vaut mieux que vous, et
dans quelques mains qu'elle passe elle garde son effigie.
Introduction :
-biographie de Musset
-antécédent dans la pièce : Après que Camille ai rejeté les avances de Perdican, l'intrigue s'éteint peu à peu jusqu'à ce que Camille envoie un billet à Perdican pour lui donner rendez-vous près de la fontaine de leur enfance. Elle lui explique alors son souhait de rentrer au couvent et lui demande son avis pour savoir si elle a raison ou pas; il lui donne tort et elle l'interroge alors sur sa vie amoureuse avant de la dénoncer dans cet extrait.
I) La critique de l'inconstance amoureuse :
métaphore : critique le fait que les hommes sont beaucoup trop chez leur maîtresses et trompent leurs femmes.
périphrase : montre que le rôle d'un jeune homme est d'avoir plein de maîtresses, d'être inconstant amoureusement.
métaphore : critique de l'aspect volatile de l'amour chez les hommes, ils changent sans cesse, ne se souviennent pas de leurs maîtresses et pensent toujours à une prochaine.
antithèse et métaphore : montre que l'amour de Perdican est multiple comme les larmes, ainsi que inconstant et illogique.
oxymore : montre que Perdican se fiche que les femmes aient d'autres amants, il n'a pas d'amour fidèle et se contente de prostituée, de femmes libertines.
II) Une critique de l'amour de Perdican :
ironie / antithèse : montre et critique la façon d'aimer de Perdican.
métaphore : dénonciation de l'amour de Perdican en le comparant à une monnaie donc en le montrant comme de la prostitution avant de le rabaisser en dessous de la prostitution, car moins important qu'une pièce.
oxymore : montre que Perdican se fiche que les femmes aient d'autres amants, il n'a pas d'amour fidèle et se contente de prostituée, de femmes libertines.
antithèse et métaphore : montre que l'amour de Perdican est multiple comme les larmes, ainsi que inconstant et illogique.
III) L'amour fidèle dont rêve Camille :
présent de vérité générale : Il faudrait mépriser les libertins car ils ne représentent pas, pour Camille, le vrai amour, fidèle.
métaphore : montre l’amour que l'eau de source, une chose qui doit être constante, en comparaison avec le badinage amoureux.
métaphore : montre l'amour comme de l'argent certes, car rien n'est parfait mais également comme quelque chose qui dure éternellement.
IV) Un discours accusateur très fort :
anaphore : insistance sur les pratiques de Perdican, C'est une persuasion car elle s’adresse directement.
ponctuation forte montre le ton accusateur de Camille
questions rhétoriques : accusent Perdican de certaines pratiques sans lui laisser le temps de répondre afin d'avoir des arguments sans être contré.
champ lexical du rabaissement : mise en scène de Perdican comme quelqu'un de libertin, faible afin de l'accuser.
utilisation de nombreux pluriels : généralise tous les vices de l'amour au comportement général, quotidien de Perdican. (il y en a trop pour que je les signale dans le texte).
Introduction :
-biographie de Musset
-antécédent dans la pièce : Après que Camille ai rejeté les avances de Perdican, l'intrigue s'éteint peu à peu jusqu'à ce que Camille envoie un billet à Perdican pour lui donner rendez-vous près de la fontaine de leur enfance. Elle lui explique alors son souhait de rentrer au couvent et lui demande son avis pour savoir si elle a raison ou pas; il lui donne tort et elle l'interroge alors sur sa vie amoureuse avant de la dénoncer dans cet extrait.
I) La critique de l'inconstance amoureuse :
métaphore : critique le fait que les hommes sont beaucoup trop chez leur maîtresses et trompent leurs femmes.
périphrase : montre que le rôle d'un jeune homme est d'avoir plein de maîtresses, d'être inconstant amoureusement.
métaphore : critique de l'aspect volatile de l'amour chez les hommes, ils changent sans cesse, ne se souviennent pas de leurs maîtresses et pensent toujours à une prochaine.
antithèse et métaphore : montre que l'amour de Perdican est multiple comme les larmes, ainsi que inconstant et illogique.
oxymore : montre que Perdican se fiche que les femmes aient d'autres amants, il n'a pas d'amour fidèle et se contente de prostituée, de femmes libertines.
II) Une critique de l'amour de Perdican :
ironie / antithèse : montre et critique la façon d'aimer de Perdican.
métaphore : dénonciation de l'amour de Perdican en le comparant à une monnaie donc en le montrant comme de la prostitution avant de le rabaisser en dessous de la prostitution, car moins important qu'une pièce.
oxymore : montre que Perdican se fiche que les femmes aient d'autres amants, il n'a pas d'amour fidèle et se contente de prostituée, de femmes libertines.
antithèse et métaphore : montre que l'amour de Perdican est multiple comme les larmes, ainsi que inconstant et illogique.
III) L'amour fidèle dont rêve Camille :
présent de vérité générale : Il faudrait mépriser les libertins car ils ne représentent pas, pour Camille, le vrai amour, fidèle.
métaphore : montre l’amour que l'eau de source, une chose qui doit être constante, en comparaison avec le badinage amoureux.
métaphore : montre l'amour comme de l'argent certes, car rien n'est parfait mais également comme quelque chose qui dure éternellement.
IV) Un discours accusateur très fort :
anaphore : insistance sur les pratiques de Perdican, C'est une persuasion car elle s’adresse directement.
ponctuation forte montre le ton accusateur de Camille
questions rhétoriques : accusent Perdican de certaines pratiques sans lui laisser le temps de répondre afin d'avoir des arguments sans être contré.
champ lexical du rabaissement : mise en scène de Perdican comme quelqu'un de libertin, faible afin de l'accuser.
utilisation de nombreux pluriels : généralise tous les vices de l'amour au comportement général, quotidien de Perdican. (il y en a trop pour que je les signale dans le texte).
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