PERDICAN
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits
hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les
hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux
et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides,
artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un
égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur
des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime,
c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent
trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et
quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en
arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois,
mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par
mon orgueil et mon ennui. ”
Il sort.
Eléments de l'introduction :
- biographie de Musset
- antécédent de la tirade : Camille a invité Perdican à la rejoindre au bord de la fontaine. Là, elle l'accuse d’inconstance amoureuse. Perdican lui répond dans cette tirade en lui montrant les bons côtés de l'amour afin de la convaincre de ne pas aller au couvent.
I) Une première étape de l'argumentation, la reconnaissance de ce que dit Camille :
anaphore : Il généralise les défauts à toute l'humanité, il lui accorde donc que le monde n'est pas parfait, n'est jamais parfait.
champs lexicaux des défauts : Perdican énonce tous les défauts qu'il connait, comme l'a dit Camille.
métaphore : Perdican conclut sur ce qu'est le monde s'il a tous ces défauts, il exagère par rapport à ce que dit Camille ( pour mieux la contredire après).
allitération : insiste la métaphore précédente.sa
périphrase : dénonce l'Homme.
anaphore en rythme ternaire : Perdican énonce maintenant les problèmes de l'amour pour, comme l'a dit Camille, montrer qu'il est imparfait lui aussi.
II) La deuxième étape de l'argumentation , le contraste avec la beauté de l'amour et son importance :
antithèse : montre que même l'Homme, s'il est horrible, peut accomplir de bonnes choses grâce à l'amour, lui aussi imparfait.
anaphores : contraste entre les problèmes liés à l'amour; et le fait que ce que l'amour apporte est plus important que tous ces problèmes.
périphrase et allitération ( en s ) : montre que la seule chose sacrée n'est pas le couvent où veut aller Camille mais l'amour.
dégradation : montre les problèmes liés à l'amour de moins en moins importants pour insister sur les bienfaits de l'amour.
passé composé à valeur d'accompli : montre que même si l'amour lui a apporté des problèmes, il lui a surtout donné la vie.
personnification : montre que l'orgueil et l'ennui sont des choses très importantes mais que l'amour vaut mieux qu'eux, l'amour est à la base de la vie ==} dénonciation de la décision de Camille de vivre au couvent sans amour; pour Perdican , cela ne s'appelle pas vivre.
III) La vision de Perdican sur le couvent et sur Camille :
exagération : dénonce le caractère nouveau de Camille et le couvent qui le lui a donné.
présent à valeur d'ordre : Perdican dit à Camille ce qu'elle devra dire au couvent ( ce que lui pense, toute son argumentation).
impératif : donne de faux ordres à Camille pour essayer de la retenir, il ne veut pas qu'elle parte.
personnification :
personnification : montre que l'orgueil et l'ennui sont des choses très importantes mais que l'amour vaut mieux qu'eux, l'amour est à la base de la vie ==} dénonciation de la décision de Camille de vivre au couvent sans amour; pour Perdican , cela ne s'appelle pas vivre.
Il sort.
Eléments de l'introduction :
- biographie de Musset
- antécédent de la tirade : Camille a invité Perdican à la rejoindre au bord de la fontaine. Là, elle l'accuse d’inconstance amoureuse. Perdican lui répond dans cette tirade en lui montrant les bons côtés de l'amour afin de la convaincre de ne pas aller au couvent.
I) Une première étape de l'argumentation, la reconnaissance de ce que dit Camille :
anaphore : Il généralise les défauts à toute l'humanité, il lui accorde donc que le monde n'est pas parfait, n'est jamais parfait.
champs lexicaux des défauts : Perdican énonce tous les défauts qu'il connait, comme l'a dit Camille.
métaphore : Perdican conclut sur ce qu'est le monde s'il a tous ces défauts, il exagère par rapport à ce que dit Camille ( pour mieux la contredire après).
allitération : insiste la métaphore précédente.sa
anaphore en rythme ternaire : Perdican énonce maintenant les problèmes de l'amour pour, comme l'a dit Camille, montrer qu'il est imparfait lui aussi.
II) La deuxième étape de l'argumentation , le contraste avec la beauté de l'amour et son importance :
anaphores : contraste entre les problèmes liés à l'amour; et le fait que ce que l'amour apporte est plus important que tous ces problèmes.
périphrase et allitération ( en s ) : montre que la seule chose sacrée n'est pas le couvent où veut aller Camille mais l'amour.
dégradation : montre les problèmes liés à l'amour de moins en moins importants pour insister sur les bienfaits de l'amour.
passé composé à valeur d'accompli : montre que même si l'amour lui a apporté des problèmes, il lui a surtout donné la vie.
personnification : montre que l'orgueil et l'ennui sont des choses très importantes mais que l'amour vaut mieux qu'eux, l'amour est à la base de la vie ==} dénonciation de la décision de Camille de vivre au couvent sans amour; pour Perdican , cela ne s'appelle pas vivre.
III) La vision de Perdican sur le couvent et sur Camille :
exagération : dénonce le caractère nouveau de Camille et le couvent qui le lui a donné.
présent à valeur d'ordre : Perdican dit à Camille ce qu'elle devra dire au couvent ( ce que lui pense, toute son argumentation).
impératif : donne de faux ordres à Camille pour essayer de la retenir, il ne veut pas qu'elle parte.
personnification :
personnification : montre que l'orgueil et l'ennui sont des choses très importantes mais que l'amour vaut mieux qu'eux, l'amour est à la base de la vie ==} dénonciation de la décision de Camille de vivre au couvent sans amour; pour Perdican , cela ne s'appelle pas vivre.
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