I) Les messages nerveux :
- Le message nerveux est un potentiel d'action ( électrique).
- Les neurones ont un potentiel d'action. Au repos, le potentiel d'action est négatif donc rien ne se passe. Lorsqu'on active le neurone, le potentiel d'action devient positif et un message nerveux est envoyé. La puissance du choc ne produit pas un potentiel d'action plus important ( c'est la loi du tout ou rien, soit le choc est assez fort et quel que soit sa force le potentiel d'action sera le même soit il n'est pas assez fort et rien ne se passe). La puissance de la stimulation influe juste sur la fréquence d'envoie du message nerveux. Le message nerveux est ensuite transmis à l'aide de fibres nerveuses avec ou sans gaine de myéline (c'est une gaine formée de cellules permettant d'accélérer le message nerveux). Au niveau d'un neurone, un message nerveux se fait toujours dans un seul sens ( vers le centre nerveux ou vers le muscle).
- Les nerfs sont composés de neurones et envoient donc des messages dans les deux sens ( vers centre nerveux et muscles). Chez les nerfs, plus la stimulation est forte plus un nombre important de neurones sont activés et donc plus le potentiel global du neurone est fort ( il a une limite, lorsque tous les neurones du nerfs ont été activés).
II) Le réflexe du muscle ou réflexe myotatique :
- Le réflexe myotatique est involontaire et plus rapide qu'un mouvement volontaire. Il nous permet de réajuster en permanence ( sans nous en rendre compte) notre posture et donc de marcher; tenir un stylo etc...
- Il se produit de la manière suivante :
a) Dans le muscle, nous avons des récepteur sensoriel qui lors de l'étirement léger du muscle suite à un choc léger alerte le neurone sensitif du muscle.
b) Le neurone sensitif envoie alors un message nerveux à travers la racine dorsale du nerf rachidien; jusqu'à la moelle épinière ( lors d'un réflexe, c'est la moelle épinière qui est le centre nerveux et non pas le cerveau).
c) La moelle épinière est un amas de neurones en deux parties; une substance blanche qui contient tous les axones des neurones et qui est tout autour d'une substance grise contenant tous les corps cellulaires des neurones. Le message nerveux du neurone sensitif va traverser la substance blanche et arriver dans une synapse neuro-neuronique ( entre deux neurone; le premier neurone transmet le message et le deuxième en crée un nouveau; il est appelé moto-neurone) dans la substance grise.
d) Dans la synapse, le potentiel d'action provoque la libération d'acétylcholine dans la fente synaptique. Cette molécule va se fixer sur les récepteurs de l'autre neurone et provoquer l'apparition d'un nouveau potentiel d'action.
e) Ce nouveau message retraverse les substances grises; blanches et repasse par le nerf rachidien en passant cette fois par la racine ventrale ( le nerf rachidien est au niveau de la moelle épinière divisé en deux parties; une du côté du dos et l'autre du ventre).
f) Le message nerveux de la moelle arrive au niveau d'une synapse neuro-musculaire ( zone de contact entre un neurone et les fibres musculaires). Sa transmission aux fibres provoque la contraction des fibres et donc du muscle ( et non pas l'apparition d'un nouveau potentiel d'action comme dans l'autre type de synapse).
III) La commande volontaire du muscle :
- Le centre nerveux est ici le cerveau sachant que la partie droite du cerveau contrôle la partie du gauche et inversement.
- La partie du cerveau responsable de la commande musculaire est l'aire motrice primaire; c'est la partie extérieur du cortex frontal. La majorité est réservée à la main et à la bouche afin de nous permettre des mouvements précis.
- Lors de la commande volontaire, les messages arrivent encore aux moto-neurones qui provoquent la contraction.
IV) Plasticité cérébrale :
- c'est la faculté de notre aire motrice primaire à s'adapter à nos usages des muscles.
- En utilisant régulièrement certains muscles, on augmente la place qui leur est réservé dans l'aire motrice primaire.
- S'il nous manque des muscles, les neurones utilisés originellement pour ces muscles sont utilisés pour d'autres.
- Le cerveau peut réapprendre ce qu'il a oublié suite à un accident en créant de nouvelles voies nerveuses pour faire cheminer les potentiels d'actions et contrôler notre corps.
- Le message nerveux est un potentiel d'action ( électrique).
- Les neurones ont un potentiel d'action. Au repos, le potentiel d'action est négatif donc rien ne se passe. Lorsqu'on active le neurone, le potentiel d'action devient positif et un message nerveux est envoyé. La puissance du choc ne produit pas un potentiel d'action plus important ( c'est la loi du tout ou rien, soit le choc est assez fort et quel que soit sa force le potentiel d'action sera le même soit il n'est pas assez fort et rien ne se passe). La puissance de la stimulation influe juste sur la fréquence d'envoie du message nerveux. Le message nerveux est ensuite transmis à l'aide de fibres nerveuses avec ou sans gaine de myéline (c'est une gaine formée de cellules permettant d'accélérer le message nerveux). Au niveau d'un neurone, un message nerveux se fait toujours dans un seul sens ( vers le centre nerveux ou vers le muscle).
- Les nerfs sont composés de neurones et envoient donc des messages dans les deux sens ( vers centre nerveux et muscles). Chez les nerfs, plus la stimulation est forte plus un nombre important de neurones sont activés et donc plus le potentiel global du neurone est fort ( il a une limite, lorsque tous les neurones du nerfs ont été activés).
II) Le réflexe du muscle ou réflexe myotatique :
- Le réflexe myotatique est involontaire et plus rapide qu'un mouvement volontaire. Il nous permet de réajuster en permanence ( sans nous en rendre compte) notre posture et donc de marcher; tenir un stylo etc...
- Il se produit de la manière suivante :
a) Dans le muscle, nous avons des récepteur sensoriel qui lors de l'étirement léger du muscle suite à un choc léger alerte le neurone sensitif du muscle.
b) Le neurone sensitif envoie alors un message nerveux à travers la racine dorsale du nerf rachidien; jusqu'à la moelle épinière ( lors d'un réflexe, c'est la moelle épinière qui est le centre nerveux et non pas le cerveau).
c) La moelle épinière est un amas de neurones en deux parties; une substance blanche qui contient tous les axones des neurones et qui est tout autour d'une substance grise contenant tous les corps cellulaires des neurones. Le message nerveux du neurone sensitif va traverser la substance blanche et arriver dans une synapse neuro-neuronique ( entre deux neurone; le premier neurone transmet le message et le deuxième en crée un nouveau; il est appelé moto-neurone) dans la substance grise.
d) Dans la synapse, le potentiel d'action provoque la libération d'acétylcholine dans la fente synaptique. Cette molécule va se fixer sur les récepteurs de l'autre neurone et provoquer l'apparition d'un nouveau potentiel d'action.
e) Ce nouveau message retraverse les substances grises; blanches et repasse par le nerf rachidien en passant cette fois par la racine ventrale ( le nerf rachidien est au niveau de la moelle épinière divisé en deux parties; une du côté du dos et l'autre du ventre).
f) Le message nerveux de la moelle arrive au niveau d'une synapse neuro-musculaire ( zone de contact entre un neurone et les fibres musculaires). Sa transmission aux fibres provoque la contraction des fibres et donc du muscle ( et non pas l'apparition d'un nouveau potentiel d'action comme dans l'autre type de synapse).
III) La commande volontaire du muscle :
- Le centre nerveux est ici le cerveau sachant que la partie droite du cerveau contrôle la partie du gauche et inversement.
- La partie du cerveau responsable de la commande musculaire est l'aire motrice primaire; c'est la partie extérieur du cortex frontal. La majorité est réservée à la main et à la bouche afin de nous permettre des mouvements précis.
- Lors de la commande volontaire, les messages arrivent encore aux moto-neurones qui provoquent la contraction.
IV) Plasticité cérébrale :
- c'est la faculté de notre aire motrice primaire à s'adapter à nos usages des muscles.
- En utilisant régulièrement certains muscles, on augmente la place qui leur est réservé dans l'aire motrice primaire.
- S'il nous manque des muscles, les neurones utilisés originellement pour ces muscles sont utilisés pour d'autres.
- Le cerveau peut réapprendre ce qu'il a oublié suite à un accident en créant de nouvelles voies nerveuses pour faire cheminer les potentiels d'actions et contrôler notre corps.
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